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Roberto Di Matteo débute son intérim sur le banc de Chelsea ce samedi après-midi, 16 heures, face à Stoke City. L'italien, novice dans la profession, arrive avec un nouveau discours, plein d'humilité.

Un homme neuf pour recréer une dynamique ? Après des premiers pas concluants en quart de finale de la Cup, mardi, face à Birmingham (2-0), la méthode Di Matteo doit encore faire ses preuves. L'ancien joueur du Genoa et ex-adjoint d'André Villas-Boas a pris la place du technicien portugais sur le banc de Chelsea, probablement jusqu'à la fin de la saison. "Apporter de la passion", "rassembler" tels sont les mots-clés répétés par le coach italien, qui n'a déjà plus de joker au moment de recevoir Stoke City (ce samedi à 16h).

Pression, hésitation... passion?

Pour Di Matteo, les égos du vestiaire n'ont que peu d'importance. L'Italien veut avant tout ramener de la joie de vivre dans son groupe avant de penser à autre chose. Cependant, Chelsea n'a plus le temps d'attendre. Et doit retrouver la confiance, à l'instar de son attaquant vedette, Fernando Torres. Ce dernier avait refuser, en Cup, de retirer un pénalty, sans doute par crainte de le louper.

Au-delà de ce manque de confiance criant, les Blues ont une sacrée belle occasion, face à la formation de Peter Crouch, Stoke City, de revenir à auteur d'Arsenal, 4e au classement, et occupant donc la dernière place qualificative pour la Ligue des Champions la saison prochaine. En Premier League, Stoke (9e) est une équipe difficile à bouger et représente un bon galop d'essai avant de retrouver la C1, mardi prochain, lors d'un 8e de finale retour on ne peut plus périlleux face à Naples (3-1 à l'aller pour les Italiens). En cas de double échec, Chelsea replongerait dans sa torpeur et son propriétaire, Roman Abramovic, qui a déjà dépensé plus de 2 milliards d'euros depuis son arrivée, dans l'agacement...